Entrevue réalisée par Alexandre Mailhot
Bonjour et merci de participer à cet entretien. Est-ce que tu peux me parler de ton parcours chez GLOBOCAM depuis ton arrivée ?
Ce n’est pas compliqué : quand j’ai commencé en 1994, j’étais livreur. Je suis d’ailleurs un des seuls à avoir occupé ce poste chez Freigthliner Montréal (nom de la société précédent GloboCam Montréal Inc.); une compagnie externe a pris la relève de la livraison de pièces peu après. Je livrais pour Ville St-Laurent et Anjou ; l’Ouest le matin, ensuite j’allais dans l’Est, puis sur la Rive-Sud, pour revenir à Ville St-Laurent. J’en ai fait du millage ! Je n’ai jamais pensé le mesurer.
Après 9 mois sur la route, je suis passé au shipping, pas longtemps, pour ensuite être commis aux pièces à la « backgate ».
Quand [GLOBOCAM] a ouvert [son concessionnaire] sur la Rive-Sud, j’ai commencé à y travailler. Je suis donc à Boucherville depuis sa création.
Est-ce que tu te souviens de ta première journée de travail ? Qu’est-ce qui t’a marqué le plus ?
Ce dont je me souviens le plus, c’est quand j’ai reçu ma route. Ça m’a marqué de constater combien de millage je devais faire. En plus, je n’étais pas habitué de conduire dans Montréal. Je fonctionnais à la pagette et aux cartes papier, pas au GPS dans le temps ! Donc je partais d’une concession et la pagette sonnait pour me dire de revenir chercher une pièce.
Qu’est-ce qui te rend toujours heureux dans ton travail, qui te motive encore ?
C’est la gang ; les mécanos et les commis, on a une belle gang ici. Et j’aime mon job. C’est une chose que je dis souvent à mes enfants : « Trouve-toi un job que tu aimes ; tu en as pour 40-50 ans à te lever pour y aller. Il faut que tu aimes ce que tu fais. »
As-tu un rêve dans ton travail que tu aimerais voir se produire dans les prochaines années ?
Peut-être si, un jour, il y a un poste de formateur pour l’équipe de pièces. Mais en ce moment, je peux faire le reste de ma carrière où je suis et je vais être heureux ! Je reste le plus jeune… des plus vieux !
Si tu rencontrais un jeune qui songe à devenir commis aux pièces, que lui dirais-tu ?
Oui, vas-y ! Tu peux en faire une carrière, le salaire est bon et tu peux faire vivre une famille. C’est clair que je lui dirai de venir dans le camionnage; il y a plus de challenge dans ce domaine, car il a plus de choix de pièces, tu fais plus de recherche et donc c’est moins monotone.
Selon toi, qu’est-ce qui fait le succès de GLOBOCAM ?
C’est sa ligne directrice et les personnes qui ont été mises aux postes stratégiques. Ils [GLOBOCAM] ont pris soin des employés. Le remerciement est toujours là chez GLOBOCAM et on finit toujours par avoir la tape dans le dos. GLOBOCAM fait des choses que les employeurs ne sont pas obligés de faire, le programme de bourses d’études pour nos enfants par exemple.
Quand tu regardes les 20 dernières années, qu’est-ce qui te rend fier dans ton travail ?
C’est l’évolution, l’expérience que j’ai acquise. Je commençais “green”, puis je suis souvent resté dans garage pour apprendre. Maintenant, je suis content de mon cheminement et j’aime aider les plus jeunes avec mon expérience.